de notre tonton Pierrot centenaire,

Bonjour André
Ayant déjà jeté un oeil sur ton reportage mais en style "survol" je vais poursuivre par petites étapes mais  en prenant plus de temps .
De ce premier jet ,curieusement ,j'ai été surpris par les belles sculptures de troncs d'arbre , du jamais vu.
Aussi par les réalisations en bois des plafonds , colonnes , autel et autres de la cathédrale St François de Castro .
Puis de toutes ces maisons sur pilotis , la représentation de la grotte de Lourdes ; il me revient qu'il y a la même chose près de là où habitait Michel au Canada .
Le  reste m'intéresse aussi mais je pense que j'ai un peu la manie du détail insolite pour moi .
Je vais continuer bien sûr car  c'est encore un reportage magnifique et très explicite , bravo.
A ta dernière phrase je pense que tu pourrais ajouter "et de son cavalier".
Je t'embrasse.

Hello André,

Voilà un beau souvenir pour toi de la Patagonie du Nord, avec de nombreux épisodes parfois très stressants, et avec le risque maitrisé de te faire piéger par les incendies, grâce à ta prudence et aussi le soutien sans faille de ta famille...

Je n’ai pas souvenir dans tes randos précédentes en Patagonie que tu aies eu besoin de pousser ton mulet aussi souvent. Je suppose que les conditions étaient vraiment bien difficiles avec des pentes extrêmement raides !

Mais heureusement tu savais pouvoir compter sur la solidité de ton nouveau compère et l’expérience de son cavalier ! J’ai également souvenir que la météo (pluie et vent ) était nettement plus pénible à gérer dans tes vagabondages précédents, en particulier plus au Sud… Nous étions tenus en haleine en permanence dans ton aventure de près de 800 km au moins ? … Allais-tu réussir à prendre les bacs pour retourner à temps à ton point de départ. Le suspense était à son comble…

Bon retour dans nos chères Pyrénées qui retrouvent une neige abondante et bonne fin de WE. Te connaissant, tu dois déjà réfléchir au vagabondage suivant…

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Dimanche 3 Mars 2024

Je suis assez impressionné par ton endurance. Comment faisais-tu pour boire ? Ce n'est pas la malheureuse bouteille de coca qui a pu te sustenter :trouvais-tu des points d'eau régulièrement (une des rivières, ou une source trouvée le long du parcours était potable de mémoire) ? De même pour la nourriture : il me semble que tu partais quand même souvent le ventre vide...

Sauf exception, l'accueil pour les Européens ne semble pas si mauvais ou critique, ce qui est étonnant (mais heureusement pour toi !) compte tenu du contexte géopolitique avec les pays occidentaux.

Les routes de la soie se bâtissent, mais je me demande si les Chinois vont vraiment amortir tous ces travaux... Il est vrai que nous ne produisons plus rien sur nos sols...

Le suivi avec un relevé toutes les 30 minutes permet de voir les points de ralentissement et d'accélération sur ta route, C'est intéressant et surtout rassurant pour ta famille.

Dans les dernières étapes, le costume des écoliers/étudiants doit être un héritage de l'empire colonial (?). Les femmes semble avoir une condition pas trop dégradée dans cette partie du monde... tant mieux.

Je pense que tu as eu raison de ne pas tenter la partie "haute altitude", La chaleur, la poussière et la difficulté à trouver de la nourriture/boisson en quantité adéquate pour de tels efforts ont contribué à une condition physique dégradée, et honnêtement clairement dangereuse (comment as-tu fait pour échapper au coup de chaud et à la fringale !? Il est trop fort le Dédé . Les coureurs du Tour de France prennent une leçon de courage, de sport, de culture et d'humilité. Merci pour tous ces voyages.

NB : avec le passage digne d'un péplum, dans les gorges avec foudre, tonnerre, pluie, chutes de pierres et torrents de boue... As-tu remercié les Dieux ? Peut-être que la consommation du breuvage sacré appelé par nous autres mortels "Coca-Cola" a-t-il apaisé leur colère ?

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Lundi 9 Octobre 2023

Merci André pour ces documents qui témoignent, s'il le fallait encore, de ta valeur mentale, physique et humaine  de ta témérité de ton tempérament de ta confiance du sérieux de la préparation de cette expérience et un peu .....d'une petite part d' inconscience...Nous avons suivi scrupuleusement la progression de ton parcours et de tes analyses des situations successives dans lesquelles tu as toujours trouvé la clé sans donner l'impression d'un quelconque stress supplémentaire. Les photos révélatrices de ton parcours nous montrent qu'on a de la chance d'habiter ici, même en Matheysine", et la dose de courage qu'il t'a fallu pour finaliser cette gageure, avec in fine.....la raison, car en effet, malgré ton courage et ta force physique, tu as su analyser objectivement l'enjeu de la portion finale que tu as jugée plus risquée.

Maintenant ........Il va falloir revenir sur terre (pas péjoratif du tout) et nous espérons te revoir bientôt pour ressentir en ta compagnie les émotions que nous serons heureux de partager avec toi.

Anne-Marie & Alain

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Agur André

Très impressionnantes les routes par lesquelles tu es passé; sacré
bonhomme pour affronter un tel périple, et ce doit être l'aventure et 
le dépaysement absolu sur ces routes rustiques, empierrées ou
gadouilleuses, dans des  paysages  minéraux si éloignées du verdoyant Béarn.

j'imagine aussi les questionnements et les pensées intimes du cycliste
tout au long de chacune des randonnées journalières, seul sur ton mulet,
tant à propos de l'effort à fournir jusqu'à  la destination prévue,
qu'au sujet des incertitudes sur la route à venir ou du  gite du soir
après une rude journée de pédalage

Et puis  la méditation et la réflexions sur le sens des choses auxquels 
ce contexte doit conduire. Il y aussi  tes rencontres des populations

Et puis  la méditation et la réflexions sur le sens des choses auxquels 
ce contexte doit conduire. Il y aussi  tes rencontres des populations
locales d'autant plus accueillantes et généreuses qu'elles sont très
démunies, en tout cas par rapport à nos standards ; belle leçon
d'humanité de leur part.

Bon , tu ne t'es pas non plus trompé de côté le long du Panj;  et tu
nous gratifie aussi de la photo d'un hélicoptère russe de marque  Mil.

On remarque également dans tes narrations le nombre finalement assez
notables de rando-cyclistes qu'on trouve sur ces routes ou auberges du
bout du monde (vu d'ici) ;  gardes tu plus ou moins contact et  as tu
idées de leurs motivations ou quête de sens ?

Et puis on attendait ici ta narration quotidienne en fin de journée , se
questionnant - quant elle  se faisait attendre - sur le sort de l'ami Dédé !

En tout cas bravo le basque bondissant ! mais maintenant va falloir
retaper le mulet qui a bien souffert;  le cycliste mérite aussi sans
doute aussi un peu de repos maintenant, en attente de la prochaine
expédition (plus proche et surtout moins rude à priori ?).

La collection de tes chroniques de voyages est devenue par ailleurs
impressionnantes; elles  mériteraient édition dans une revue dédié aux
cyclotouristes tant elles apportent d'informations utiles et pratiques
au voyageur.

Bien à toi

Amitiés